C’était en 1907, à la fin mars. Le long de l’Artuby l’herbe reverdissait drue et grasse pendant que la lisse écorce des aulnes se crevassait sous la poussée des bourgeons. Cà et là, sur le versant cultivé d’Aco de David, les amandiers se couvraient d’un papillonnement rose.
Par des sentiers étroits et rocailleux, d’une bastide à l’autre, le jeune curé de La Martre accompagné de ses enfants de chœur, allait porter la bénédiction pascale. Au bord du chemin de Châteauvieux à Brenon, près de l’oratoire qui venait d’être édifié pour conserver une antique statue de Saint-Joseph, la porte d’une masure lézardée était légèrement entrebâillée. Lire la suite