- Louis Magdelon du LUC DE VINTIMILLE, fils du seigneur de La Martre, tué à la bataille de Djidjelly, en Afrique, à l’âge de 19 ans, en 1664.
- Louis du LUC DE VINTIMILLE, fils du seigneur de La Martre, tué à la bataille de Lille, en Flandres, le 28 août 1667.
- Joseph COLLOMP, tué à la prise du Château de Taurennes,en 1686.
- Jacques PELISSIER, mort le 19 Germinal, an XII à l’Hôpital Militaire de Saint Denis, à l’âge de 22 ans.
- Jean André LAUGIER, soldat du 2ème Régiment d’Artillerie, mort de la fièvre thyphoïde à l’Hôpital Militaire de Venise, le 20 juillet 1807.
- Joseph LAUGIER, soldat au 1er Régiment d’Infanterie, mort des fièvres, à Seminara, en Calabre, le 20 juillet 1824.
- François-Jacques PELISSIER, soldat au 156ème de Ligne, blessé à Alexandrie, en 1816, mort de ses blessures en arrivant à La Martre.
- Honoré LAUGIER, soldat de la classe 1816, mort de ses blessures à La Martre, le 30 juillet 1824, à l’âge de 26 ans.
- Jean-Rémy RICHARD, soldat au 33ème Régiment d’Infanterie, mort à l’Hôpital militaire de Foix (Ariège), le 10 février 1824, à l’âge de 26 ans.
- Jean-François PELISSIER, soldat de la Marine, mort à l’hôpital militaire ambulant de Mustapha-Pacha Algérie), le 18 août 1830.
- Joseph OLLIVIER, né à La Martre, le 15 mars 1785, eut une jambe emportée par un boulet pendant la campagne de Russie, en 1815, mort à La Martre en 1852.
- Jean-François MARTIN, sergent au 24ème de Ligne, mort à l’hôpital militaire de Montpellier, le 8 mars 1843.
- Jean-Pons MARTIN, sergent au 1er Bataillon d’Infanterie Légère d’Afrique, mort à Oran, le 21 octobre 1846.
- Antoine-Ferdinand LAUGIER, Mobile du Var, mort le 11 janvier 1871, à l’Hôpital Desgenettes, à Lyon.
- Valentin FUNEL, Mobile du Var, mort à l’Hôpital Militaire de Bourg (Ain), le 24 avril 1871, à l’âge de 24 ans.
- Jean-Joseph OLLIVIER, cavalier du 2ème classe, mort de la petite vérole, le 22 janvier 1871, à l’âge de 24 ans, prisonnier de guerre, à Dresde (Allemagne).
- Martin CHABAUD, Canonnier de la 35ème Cie des Gardes côtes, mort à l’Hôpital Militaire d’Antibes, le 1er avril 1810.
- Pierre-Catin LAMBERT, chasseur au 20èmeRégiment d’Infanterie, mort de la fièvre thyphoïde, à l’Hôpital Militaire de Marseille, le 7 février 1841.
- Louis-Frédéric MARTIN, mort à Paris, à l’Hôpital du Val-de Grâce, le 20 décembre 1858.
Monuments aux morts des guerres antérieures à 1914, inauguré il y a 100 ans !
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Cela fait quelques temps que la statue de Jeanne d’Arc qui trônait sur son socle depuis un siècle n’est plus à sa place. Ce qui interpelle les habitants et résidants qui étaient habitués à sa présence. Cette statue, outre ses qualités de monument local et de repère géographique, a aussi son histoire qu’il convient de rappeler.
Nous parlons de cette œuvre au présent car en fait, son absence est momentanée et due aux rigueurs des deux derniers hiver qui l’ont si l’on peut dire « déboutée de son socle », mais grâce à l’intervention de M . Gérard Pelissier, dont les talents d’artiste sculpteur sont appréciés par ceux qui le connaissent, sa restauration a été assurée, il ne reste plus qu’à la replacer solidement sur son socle.
Ce qui ne devrait pas tarder à être fait, nous aurons ainsi retrouvé un monument local auquel nous sommes malgré tout attachés.
En réalité cette statue avait été érigée à cet endroit dit Pont de Bagarron , à la limite des communes de La Martre et de Chateauvieux, pour la mémoire des enfants des deux communes « morts pour la Patrie » avant le XXème siècle, c’est donc l’un des rares monuments qui leur était consacré avant les conflits meurtriers du xxème siècle qui décimeront ces communes. Son intérêt est donc des plus importants.
Le monument fut inauguré le 9 Août 1910 par l’Amiral BELLANGER, Président Départemental du Souvenir Français et par le Chanoine Antoine CROZIER, de Lyon.
Soldats de LA MARTRE et de CHATEAUVIEUX « Morts pour la Patrie » avant 1910.