Archives pour la catégorie Actualités
Rapport d’activité 2009-2010
Dans les champs et dans les bois de Notre Montagne (1933)
Sans rosée et sans lumière, les fleurs s’étiolent. La charité et l’amour, c’est la rosée et la lumière du cœur humain. Mme de Genlis
La fenaison. – Par suite de gelées tardives, la fenaison, qui se fait ordinairement en juin, a subi, cette année, un retard considérable. Le foin est court et en moindre abondance que les années précédentes. Depuis quelques jours les faucheuses alignent des andains dans les prairies. Armées de fourches et de râteaux, les femmes du village en gracieuse et légère toilette de soleil, imitant la charmante marquise de Sévigné quand elle « batifolait », en fanant, dans les prés autour de son château des Rochers, retournent l’herbe, l’éparpillent, la font sécher. Puis les hommes, aux bras robustes, entassent le fourrage sur les charrettes qui reviennent au fenil comme des montagnes roulantes, parfumées, cahotantes, sur lesquelles sont hissés des enfants qui chantent. Lire la suiteLes Fêtes de Notre Montagne à La Martre
La Lavande dans nos montagnes
(Article Azur de France) 1934
Comme chaque année en cette saison, la moisson de la lavande bat son plein. La fleur parfumée de nos montagnes atteint, en ce moment, des prix qu’elle n’avait plus connu depuis longtemps. On nous dit qu’elle se vend 1franc10 le kilo à la Bâtie-de-Peyroules. Lire la suite
Mestre Eugène
C’était en 1907, à la fin mars. Le long de l’Artuby l’herbe reverdissait drue et grasse pendant que la lisse écorce des aulnes se crevassait sous la poussée des bourgeons. Cà et là, sur le versant cultivé d’Aco de David, les amandiers se couvraient d’un papillonnement rose.
Par des sentiers étroits et rocailleux, d’une bastide à l’autre, le jeune curé de La Martre accompagné de ses enfants de chœur, allait porter la bénédiction pascale. Au bord du chemin de Châteauvieux à Brenon, près de l’oratoire qui venait d’être édifié pour conserver une antique statue de Saint-Joseph, la porte d’une masure lézardée était légèrement entrebâillée. Lire la suite
Emilie Morel, bienfaitrice de l’oeuvre.
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Née le 6 mai 1876 à Saint Etienne, Emilie Morel est la fille de Germain Morel, et Adélaïde née Dimbert. Elle a un frère jumeau, Louis, et un frère aîné, Emile (né en 1864). Ses parents ont une boulangerie à Saint Etienne qu’ils vendent en 1891 pour revenir s’installer dans leur pays d’origine, à Saint Georges d’Espéranche. Lire la suite
11 Novembre à La Martre
11 novembre, il y a plus de 70 ans !
Cette photo, issue d’une carte postale nous permet de reconnaître nos anciens bien-aimés qui, pour chacun d’entre eux, ont marqué l’histoire de nos villages.
Nous avons essayé de mettre un nom sur tous, ou presque, mais une ou plusieurs erreurs sont possibles, aussi n’hésitez pas à nous signaler ou nous communiquer toute information pouvant compléter notre descriptif.
Les personnages sont numérotés de 1 à 20,plus ou moins de droite à gauche, et leur silhouette du tableau ci-dessous permettra de les identifier. Lire la suite
Charles Laugier, peintre de la Martre
L’association les amis de l’œuvre Notre Montagne, à l’occasion de son Assemblée Générale du 24 octobre 2009 et durant la semaine qui suit, propose de redécouvrir cet artiste peintre qui résidait à La Martre au début du siècle dernier et dont les œuvres d’une qualité surprenante témoignent de la beauté de notre région ainsi que des scènes de vie…
Curieusement Charles Laugier n’est pas référencé dans le répertoire des peintres reconnus, mais, sans aucun doute, l’exercice tardif de cet art était avant tout motivé par le plaisir de peindre et non pas, par un besoin de reconnaissance.
Un article paru dans Azur de France en 1936 lui est consacré, en voici quelques extraits :
« …M . Charles Laugier, entré jeune dans « les gars de la Marine », aujourd’hui retraité (1936) après une brillante carrière de sous officier, toujours embarqué, ayant fait maintes fois le tour du monde, a conservé dans son âme et dans ses yeux, toute la féerie de couleurs et de paysages de sa montagne natale. Lire la suite
Inauguration de la Route Napoléon 1-5 Juillet 1932
La presse du monde entier en a parlé longuement. En Europe et en Amérique sur tous les écrans des villes et bourgades l’actualité cinématographique a déroulé le spectacle de cette merveilleuse caravane avec ses haltes, ses fêtes, ses banquets, les accla- mations de la foule, les sites grandioses qui lui servaient de cadre. On a vu en tête le Ministre du Tourisme M. Gourdeau, son chef de Cabinet, M. Lortie, et autour d’eux les Préfets des Alpes-Maritimes, des Basses-Alpes, des Hautes-Alpes, de l’Isère, les généraux commandant les territoires militaires traversés, les musiques militaires des Bataillons Alpins, MM. les Sénateurs Charabot, Honnorat, Perrier, de Courtois, M. le Député Fayssat, des Présidents de Conseils Généraux, des sous- préfets, des maires en grand nombre, des écrivains comme Marcel Provence, Albéric Cahuet, Maurice Deléon, P. Antomarchi, etc… et parmi tout ce monde officiel une seule soutane, un humble prêtre dont la Légion d’Honneur et les Croix de guerre étaient bien à leur place parmi les nombreux officiers de la Grande Guerre, faisant partie de la Caravane. Lire la suite